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    Tous les êtres vivants doivent résoudre un problème insoluble. Ils ont tous besoin d’oxygène pour vivre, mais ils doivent aussi s’en protéger car il est toxique, au point de nous tuer un peu plus chaque jour via des substances appelées radicaux libres.

    Le point sur les réactions qui aboutissent à ces molécules avec Juliette Pouyat.

    L’oxygène est un élément indispensable à la vie, nous ne pouvons pas nous en passer mais il donne naissance dans l’organisme à des dérivés qui, chaque jour, causent des dégâts à nos cellules. Ces dérivés sont appelés Espèces Réactives de l’Oxygène (ERO).

    Comment se forment les espèces réactives de l’oxygène ?

    Les cellules contiennent des organites, appelés mitochondries, qui fournissent l’énergie nécessaire aux cellules. Les mitochondries sont en quelque sorte les centrales énergétiques de nos cellules.

    Plus la cellule a besoin d’énergie pour son fonctionnement, plus elle renferme de mitochondries (une cellule musculaire par exemple en renferme plus d’un millier).

    Dans ces organites ont lieu une suite de réactions très compliquées, qui sont parfaitement connues aujourd’hui.

    Le bilan de ces réactions revient à la combustion de sucres (glucose) et de graisses (acides gras) qui libère de l’énergie.

    C’est cette énergie qui permet à nos muscles de se contracter.

    Malheureusement, la chaîne de réactions de nos mitochondries est imparfaite et conduit à la formation d’espèces réactives de l’oxygène dont font partie les radicaux libres.

    Une molécule instable

    Un radical libre est une espèce chimique (atome ou molécule) qui possède un électron célibataire c’est-à-dire non apparié.

    Cette caractéristique le rend instable et lui procure une grande réactivité vis-à-vis des molécules environnantes.

    Un radical libre se stabilise au détriment de la molécule voisine qui devient à son tour un radical libre et ainsi de suite.

    Le phénomène se propage par des réactions en chaîne.

    En résumé : tout ce qui génère des attaques au niveau des cellules pour nous faire vieillir ou encore nous rendre malades est dû aux radicaux libres. Ils sont produits lors de certaines situations familières : la respiration, le tabagisme, les infections, les inflammations, le stress, l’exposition solaire, l’exposition aux polluants, l’apport alimentaire excessif…aussi s’en protéger car il est toxique, au point de nous tuer un peu plus chaque jour.

    Mais la nature a trouvé une parade ; puisque l’oxygène nous oxyde (nous rouille en quelque sorte), elle nous a créé un système ultra-performant de protection interne :

    Lire , la protection antioxydante qui se trouve dans : Ce Lien


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  • Dans Arthrose les solutions naturelles, le Dr Veroli passe en revue les traitements de fond qui peuvent améliorer les symptômes et la qualité de vie des personnes souffrant d'arthrose.

    Zoom sur une substance peu connue mais efficace pour réduire les douleurs :

    le méthyl-sulfonyl-méthane ou MSM.

    Du souffre pour ne plus souffrir !

    Le méthyl-sulfonyl-méthane (MSM) est une source stable, riche et naturelle de soufre organique.

    Le soufre est présent en concentration élevée dans le collagène de la peau, des articulations et des vaisseaux sanguins.

    Dans les articulations, il participe à la production du sulfate de chondroïtine, du sulfate de glucosamine et de l’acide hyaluronique qui confèrent au cartilage son élasticité.

    Il joue un rôle critique dans la stabilité et l’intégrité du tissu conjonctif et des protéines. Grâce au soufre qu’il renferme, le MSM contribuerait à maintenir en bon état les tissus conjonctifs (tendons, derme profond, collagène, cartilage, etc.).

    Le soufre est crucial à l’action du glutathion, un neutralisateur de radicaux libres très puissant, nécessaire pour la formation et la restauration de la matrice cellulaire du cartilage.

    Où trouver du MSM ?

    Hautement biodisponible, le MSM est naturellement présent en faible quantité dans de nombreux aliments (lait de vache, particulièrement riche s’il n’est pas chauffé, viande, fruits de mer, algues, fruits et légumes, thé, café, chocolat), mais il est détruit par chauffage, séchage et autres méthodes de traitement de l’industrie alimentaire moderne. De plus, l’agriculture moderne a réduit considérablement la présence de MSM dans les plantes.

    A dose thérapeutique, le MSM est disponible sous forme de complément alimentaire. Les preuves scientifiques Découvert dans les années 1970 aux États-Unis, le MSM a été initialement très utilisé en médecine vétérinaire pour lutter contre les troubles inflammatoires musculaires et articulaires, notamment chez les chevaux de course et les chiens de race.

    Actuellement, il est essentiellement proposé dans le contexte des compléments alimentaires, pour soulager les douleurs liées à l’arthrose.

    Deux essais cliniques de bonne qualité méthodologique sur plusieurs centaines de personnes souffrant d’arthrose semblent justifier son usage dans ce contexte.

    Des études de plus grande envergure restent toutefois nécessaires pour mieux définir les conditions de cet usage.

    Une étude en double aveugle a montré une réduction de 82 % de la douleur de patients arthrosiques après six semaines de supplémentation avec 2,25 g de MSM quotidiens.

    Un essai clinique de qualité a également montré que l’association de MSM et de glucosamine soulage efficacement les douleurs arthrosiques.

    L’association des deux molécules semble synergique et donner de meilleurs résultats que chaque composé pris séparément.

    Conseils d’utilisation et précautions Des études montrant que le taux de MSM dans l’organisme baisse fortement avec l’âge, la supplémentation apparaît donc logique en cas d’arthrose, surtout chez les personnes qui ne consomment ni lait ni aliments non traités. Non toxique et sans incompatibilité médicamenteuse, le MSM doit être pris de façon régulière chaque jour pendant une période prolongée. Les premiers résultats bénéfiques apparaissent après trois semaines environ.

    Les effets indésirables sont rares.

    Les plus fréquemment signalés sont des nausées, des diarrhées et des maux de tête. Posologie conseillée Prendre 1,5 g par jour en deux ou trois prises.

    Augmenter la dose jusqu’à 6 g par jour, au besoin. Il est parfois associé dans des compléments alimentaires au sulfate de chondroïtine et au sulfate de glucosamine.


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  • ARTHROSE : COMMENT LE CARTILAGE EST DÉTRUIT

    Bien qu’associée à l’âge, l’arthrose n’est pas une conséquence directe du vieillissement. C’est une maladie des articulations qui s’apparente à un vieillissement accéléré du cartilage. En cas d’arthrose, le cartilage est progressivement détruit.

    Cette destruction est la conséquence de l’inflammation chronique des chondrocytes.

    Celle-ci entraîne un déséquilibre entre les mécanismes qui régissent la dégradation de la matrice cartilagineuse et ceux qui tentent de la réparer.

    Lorsque les mécanismes de destruction l’emportent sur la régénérescence cartilagineuse, l’épaisseur du cartilage diminue et l’articulation s’altère définitivement.

    Les quatre stades de destruction du cartilage Du point de vue anatomique, les lésions du cartilage articulaire sont classées en quatre stades : stade I : ramollissement du cartilage (chondromalacie) ; stade II : apparition de fissures superficielles ; stade III : apparition de fissures profondes ou détachement d’un fragment de cartilage ; stade IV : ulcération avec mise à nu de l’os situé sous le cartilage (l’os sous-chondral).

    Les conséquences sur l'articulation Toutes ces anomalies retentissent sur les autres tissus de l’articulation: l’os se décalcifie par endroits (ostéoporose) et se condense en d’autres (notamment au niveau des zones de pression).

    Sur les bords de l’articulation se forment des excroissances osseuses appelées ostéophytes (dénommées communément « becs-de-perroquet » en raison de leur aspect à la radiographie), responsables des déformations articulaires que l’on observe surtout au niveau des mains et des genoux.

    Toutes ces lésions peuvent s’accompagner d’une inflammation de la membrane synoviale, appelée synovite. Le cartilage disparaît peu à peu À l’âge adulte, les chondrocytes détruits par l’inflammation ne sont plus jamais remplacés.

    Plus la maladie avance, moins il y a de cartilage et moins il y a de chondrocytes pour le régénérer.

    L’espace articulaire se réduit, l’articulation devient de plus en plus « raide » et amortit de moins en moins bien les chocs provoqués par le mouvement, exactement comme pour une voiture dont les amortisseurs seraient abîmés.

    Les contraintes mécaniques subies par l’os augmentent sous le cartilage endommagé.

    Pour compenser cette charge plus importante qu’il subit, l’os devient plus épais et des ostéophytes se constituent, déformant l’articulation.

    On aboutit finalement dans les formes graves à une disparition quasi totale du cartilage et le mouvement articulaire se fait alors directement os contre os.

    Les dégâts causés à l’articulation atteinte d’arthrose peuvent finir par entraîner sa déformation qui est irréversible (l’arthrose est désignée en latin par arthrosis deformans, ce qui signifie « déformation des articulations »).

    Les tendons et les muscles responsables des mouvements de l’articulation sont alors soumis à des sollicitations inhabituelles, ce qui est un facteur supplémentaire de douleur, de raideur et de diminution de la mobilité.

    LES SOLUTIONS EXISTENT , voir dans le dossier !

     


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