• Ces plantes que j’aime et qui font tant de bien (1re partie)

    En plus de quarante années de pratique médicale, j’ai eu le temps de mesurer leurs effets et de les apprécier : je parle des « teintures mères » de plantes que je préconisais en complément d’autres traitements nutritionnels ou homéopathiques.

     

    La « teinture mère » (TM) est une forme particulière de phytothérapie qui a ses avantages et ses inconvénients mais qui ne représente pas toute la phytothérapie.

     

    D’ailleurs je ne me prétends pas « phytothérapeute ». La phytothérapie est un monde en soi, et d’autres le connaissent bien mieux que moi. Cette discipline, outre les « teintures mères », utilise bien d’autres formes : infusions, décoctions, hydrolats, gélules de plantes sèches ou d’extraits standardisés…

     

    Ma seule ambition est de vous transmettre mon expérience à propos de quelques plantes qui ont rendu à mes patients de grands services et que je connais bien.

     

    Pourquoi les « teintures mères » ?

     

    Parce qu’il y a encore peu, les teintures mères (TM) étaient facilement accessibles en pharmacie car fabriquées et distribuées par les grands laboratoires homéopathiques.

     

    De législations en législations, beaucoup ont disparu et ne sont plus délivrées qu’en dilution homéopathique par ces laboratoires. On les trouve cependant sur certains sites Internet ou sous forme de gélules en compléments alimentaires mais les prix ont souvent augmenté.

     

    Pour chaque plante dont je vous parlerai, je vous indiquerai le moyen le plus simple de vous la procurer. Sur les « teintures mères » distribuées en pharmacie, le degré en alcool est de 55% et la quantité d’alcool dépendra donc du volume de la prise. Vingt à trente gouttes de TM correspondent environ à un volume de 1 millilitre, que je n’aime d’ailleurs pas dépasser en administration quotidienne.

     

    Ce qu’il y a dans ces flacons

     

    C’est une macération hydro-alcoolique : la plante doit macérer pendant trois semaines dans de l’alcool de grain pur entre 60° et 95°.

    Ce mélange est régulièrement remué à l’abri de la lumière afin que le liquide se charge des principes actifs de la plante utilisée.

    Il est ensuite filtré, pour ne garder que la solution liquide.

    Il y a également « des teintures mères » à base de plantes sèches, mais dans ce cas les principes actifs seront moins concentrés.

     

    Cette forme d’extraction, parfaitement codifiée, contient une très faible dose résiduelle d’alcool : 0,1 gramme d’éthanol pour 10 gouttes de TM qui est cependant suffisante pour la contre-indiquer pendant la grossesse, l’allaitement, chez les jeunes enfants, chez les personnes sensibles ou désintoxiquées à l’alcool.

     

    Volontairement et pour ne pas alourdir ce texte je ne citerai que les indications et contre-indications que j’ai rencontrées en vous précisant, pour chaque plante, le moyen de vous la procurer facilement et les posologies.

    Je conseille souvent de les diluer dans un litre d’eau (ou plus en cas de forte chaleur) à boire dans la journée ; on peut bien entendu les mélanger.

     

    Je précise que la plupart des formes dites « bourgeons », diluées en macérâts glycérinés, sont distribuées en pharmacie en dilution dite « 1DH » mais que l’on trouve sous forme plus concentrée dans des laboratoires accessibles par le net ou par courrier comme par exemple « La Royale » .

    La plupart des bourgeons ou leurs mélanges exigent des posologies de 60 à 150 gouttes par jour diluées dans un litre à l’exception de certains comme le cassis (Ribes Nigrum) qui pourra être conseillé à des doses de plus du double.

     

    Certaines TM sont disponibles en pharmacie d’autres, plus difficiles à trouver, sur certains sites Internet que je préciserai.

     

    Le marronnier d’Inde (Aesculus Hippocastanamum) : pour la circulation veineuse

     

    Le marronnier d’Inde est bien connu pour ses indications de tonique veineux, lourdeur des jambes, tendance aux varices et varicosités, aux ulcères… et de calmant hémorroïdal.

    En phytothérapie, il est plutôt utilisé sous la forme de bourgeons en 1 DH.

    On le trouve également dans de nombreuses crèmes et pommades anti-hémorroïdaires et des formules dites « composées » (en pharmacie) associé à d’autres souches comme « hamamélis », « Hydrastis », « Viburnum Prunifolium ». En bourgeons, la posologie est d’une centaine de gouttes par jour.

     

    La bardane (Arctium Lappa) : pour la peau

     

    La bardane commune, pourtant très répandue dans nos campagnes, est de plus en plus difficile à trouver sous forme de teinture.

    Le site « Ma boutique au naturel » [2] propose un extrait fluide du laboratoire Ponroy facile à utiliser.

     

    La bardane est pourtant un bon remède (parfois complémentaire) des affections et infections cutanées quand elles sont purulentes : dermatoses suintantes, acnés, furoncles.

     

    Elle peut être utilisée localement et on conseille dix à vingt gouttes par jour.

     

    L’arnica (Arnica Montana) : pour les chocs physiques et psychiques

     

    L’arnica est un remède universellement connu qui, appliqué très vite après un choc ou une contusion, accélère la guérison de l’hématome.

    On le trouve partout, en pharmacie, en teintures, en crèmes, en huiles et même en dilutions homéopathiques.

    C’est un remède « du choc » et certains prétendent qu’en très haute dilution homéopathique il deviendrait un remède traitant les conséquences de chocs très anciens ou de chocs psychiques.

     

    L’avoine (Avena Sativa) : contre la fatigue et les insomnies

     

    La teinture d’Avena Sativa (avoine) peut améliorer l’endormissement de ceux qui souffrent d’agitations de membres inférieurs.

     

    On se la procure facilement sur un site que j’utilise beaucoup, qui propose des TM « bio » en flacons de 60 ml. Il livre en général en 48 heures ouvrées www.pierredastier.com, mais on peut aussi passer commande par téléphone (04 71 59 73 07). Les produits sont libres d’accès. J’indiquerai désormais cette source par le sigle : (Pda).

     

    On trouve également de l’avoine dans un complément alimentaire que je conseille souvent chez les personnes fatiguées avec un complexe contenant, entre autres, de la tyrosine.

     

    En journée, la teinture d’avoine est un tonique qui aide à lutter contre la fatigue. La légende rapporte que les palefreniers de Louis XIV en ajoutaient dans la ration des chevaux avant la course. On dit également qu’elle agit comme un antidote chez les consommateurs de drogues dures et chez ceux qui souffrent d’alcoolisme.

     

    Pour le sommeil, je conseille une quarantaine de gouttes, avec d’autres dont je reparlerai comme la valériane, le houblon, ou l’eschscholtzia dans une infusion de mélisse ou fleur d’oranger, ou 60 à 80 gouttes de mélange. Pour « la forme », prenez avant chaque repas une vingtaine de gouttes de teinture.

     

    La berbérine (Berberis Vulgaris) : en complément de vos traitements antidiabétiques ?

     

    La racine de berbérine, ou épine vinette, est un grand classique du drainage chez les rhumatisants ainsi que pour contribuer à soigner les lithiases urinaires et soulager les douleurs mais, dans ce cas, il est plutôt employé en basses dilutions homéopathiques (3DH).

     

    La médecine ayurvédique l’a popularisée pour son activité de stimulation de la sécrétion d’insuline et donc son activité antidiabétique. La berbérine est distribuée avec cette indication sur Internet et c’est ainsi que je la préconise aujourd’hui pour remplacer ou compléter certains antidiabétiques qui ne sont pas toujours facilement supportés Je conseille 1 000 milligrammes d’extrait matin et soir, mais attention, l’action ne se fait sentir qu’après une prise régulière de quelques mois associée à une prise d’au moins 500 milligrammes matin et soir d’extrait standardisé de cannelle, sans oublier le chrome et le zinc.

     

    La boldo (Boldo) : pour mieux digérer

     

    La boldo, qui est devenue célèbre à cause de la tisane Boldoflorine, est un stimulant général de la digestion gastrique et hépatique.

    En basse dilution (3DH) beaucoup d’homéopathes l’associent, dans cette indication, à Taraxacum (le pissenlit), Chelidonium (la chelidoine), Cynara (l’artichaut).

    On la trouve chez « Pda » et dans un complexe draineur digestif et « détox », associée au pissenlit, l’artichaut, la bardane (drainage de la peau, voir ci-dessus), le brocoli, le chardon-marie, le radis noir et le Desmodium, en extrait standardisé dosé à 70 milligrammes par gélules : le VITAL DETOX  que j’utilise après des traitements lourds comme les chimiothérapies ou pour accompagner un jeûne.

     

    Le souci des jardins (Calendula) : pour désinfecter

     

    La teinture-mère de calendula ou souci des jardins est un désinfectant universel que l’on trouve tant en pharmacie que sur le site « Pda ». Contrairement à l’arnica dont il partage les propriétés, on peut l’appliquer sur une plaie ou dans la bouche.

    Il accélère la cicatrisation, diminue les suites de contusion, l’inflammation, les douleurs, les suppurations, les ulcérations.

    Je le conseille en cas de plaie buccale ou à la suite de piqûres d’insectes. On le trouve dans de multiples pommades, crèmes ou huiles pour la peau.

    Pour les inflammations digestives, on dilue une cuillère à café de TM avec 3 cuillères à café d’eau. En usage externe on peut l’appliquer pure avec une trentaine de gouttes d’argent colloïdal dans toutes les infections et suppurations.

     

    Le chardon-marie (Carduus Marianus) : pour détoxiquer votre foi

     

    Le chardon-marie reste l’un des plus grands détoxiquants hépatiques avec le Desmodium. On le trouve en pharmacie, chez « Pda » et en extrait standardisé (silymarine) en complément alimentaire comme le célèbre « silyvital ».

    Quelle que soit l’origine du problème hépatique, qu’il s’agisse d’une infection virale, d’une intoxication médicamenteuse ou alimentaire, il redonne de l’énergie, diminue les céphalées frontales ou au-dessus des yeux, aide à retrouver une langue propre et à perdre la sensation d’amertume dans la bouche.

    Il contribue (avec les traitements spécifiques) à diminuer l’ictère cutané, à clarifier les urines, à diminuer les douleurs hépatiques et vésiculaires et l’acidité digestive.

    Je conseille une quinzaine de gouttes dans un peu d’eau tiède avant les repas ou un comprimé de « silyvital » deux à trois fois par jour en accompagnement des traitements à forte toxicité hépatique. Associé au curcuma, seul  ou combiné à des traitements spécifiques, voire de la radiothérapie, il permettrait de ralentir la croissance de certains cancers et d’améliorer l’effet des traitements tout en contribuant à protéger l’organisme.

    La chélidoine (Chelidonium Majus) : pour la digestion et contre les verrues

    La grande chélidoine ou « herbe à verrue » contient trois alcaloïdes, tous efficaces dans le cas d’inflammation hépatique.

    On a de plus en plus de mal à la trouver tant sur Internet qu’en pharmacie où elle n’est disponible qu’à partir de la 4CH.

     

    On l’utilise en usage externe pour éliminer les verrues : quelques gouttes du suc contenu dans la tige fraîche et déposées localement permettent de venir à bout de ces infections cutanées. À défaut de plante fraîche dans votre jardin, la teinture-mère donne les mêmes résultats.

     

    Je ne la trouve que sur Internet, sous forme bio et en flacons de 50 ml, chez l’herboristerie de Louis qui propose de l’associer pour le traitement des verrues à l’huile essentielle de tea tree et de sarriette des montagnes.

     

    L’aubépine (Crataegus Oxyacantha) : contre les palpitations

     

    L’aubépine est un grand stabilisateur du rythme cardiaque et calme bon nombre de palpitations sans gravité (à faire vérifier par un électrocardiogramme).

    On la trouve en gélules de plante fraîche et associée au magnésium ou à des plantes sédatives comme la mélisse ou l’eschscholtzia (voir plus loin) dans de nombreuses spécialités pharmaceutiques.

    Elle est en elle-même un calmant léger du système sympathique, légèrement anxiolytique et ne provoque pas d’accoutumance.

    Elle peut contribuer à la résolution des douleurs d’origine cardiaque, renforcer la contraction du cœur, rehausser une tension artérielle trop basse et diminuer les symptômes d’insuffisance cardiaque (œdèmes).

    Personnellement je préfère la conseiller en gemmothérapie (bourgeons) à la dilution de 1 DH.

    Une centaine de gouttes par jour en trois prises ou diluées dans un litre d’eau a une action réellement régulatrice et apaisante sur la symptomatologie cardiaque.

     

    La damiana (Turnera Aphrodisiaca) : pour la libido et contre le stress

     

    La damiana ou Turnera Aphrodisiaca est un tonique sexuel chez l’homme comme chez la femme, où elle aide à retrouver un multi-équilibre hormonal.

    On peut l’associer dans cette indication à la maca ou au Tribulus Terrestris que l’on trouve dans de nombreux compléments alimentaires.

    Elle est adaptogène [5] et augmente notre résistance au stress, comme la Rhodiola ou l’Ashwagandha.

    On la trouve sur le site « Pda » et je conseille une quinzaine de gouttes matin et soir car elle ne perturbe pas le sommeil et n’a pas de contre-indications.

     

    L’échinacée (Echinacea Angustifolia) : contre les infections

     

    L’échinacée est considérée comme l’un des anti-infectieux majeurs de la pharmacopée, capable de faire baisser la fièvre.

    Son action n’est ni directe ni immédiate contre les bactéries.

    Elle s’opère grâce à une stimulation des cellules immunitaires spécialisées comme les leucocytes.

    Elle contribuerait, selon « Passeport Santé » à prévenir le rhume et les infections respiratoires qui peuvent lui succéder.

    On la trouve en TM en pharmacie, sur le site « Pda » et dans de nombreux compléments alimentaires comme dans le Propoplant où elle est associée aux huiles essentielles d’eucalyptus, de thym, de thuya ainsi qu’à l’ispaghul et à la propolis, très utile contre les infections respiratoires hautes.

    Dans le Sinuvital elle est associée au thym et à nombre d’autres plantes qui permettent, en quelques jours, de réduire les symptômes et surtout les douleurs et œdèmes de la sinusite.

    En TM je conseille régulièrement toutes les 3 heures une dizaine de gouttes dans de l’eau avec magnésium, zinc et vitamine C en poudre et je demande de l’appliquer localement, diluée, sur le front : une cuillère à soupe pour un bol d’eau chaude avec quelques huiles essentielles de thym et d’eucalyptus.

     

    La prêle des champs (Equisetum Arvense) : pour retrouver votre énergie

     

    La prêle des champs ou « silice végétale »

    est probablement la forme de silice la mieux assimilable, donc fortement reminérallisante.

    Je la conseille dans les états de fatigue, après une maladie infectieuse et dans tous les états de déminéralisation, en traitement d’appoint (avec la vitamine D et la vitamine K2) dans l’ostéoporose et la recalcification des fractures.

    Rudolf Steiner  disait que la silice reconnecte l’humain avec la lumière et l’énergie. Il en faisait un élément essentiel, non seulement pour la santé humaine mais pour l’agriculture biodynamique  : on comprend alors son action défatiguante et stimulante du système immunitaire.

    On trouve la teinture mère en pharmacie et chez « Pda ».

     

    Je conseille souvent 20 à 30 gouttes, trois fois par jour de teinture mère mais ces doses peuvent être augmentées en cas de grande fatigue ou de déminéralisations à la suite d’hémorragies ou de maladies infectieuses.

     

    Le pavot de Californie (Eschscholtzia Californica) : pour mieux dormir

     

    Le pavot de Californie est un grand classique dans le traitement des troubles du sommeil. Pendant longtemps, on le trouvait facilement en teinture mère et il n’était pas rare de l’associer à la valériane, la passiflore, la mélisse ou le houblon.

    Je conseillais alors deux prises de ce mélange de TM, l’une à prendre après le dîner l’autre au coucher avec un comprimé de bisglycinate de magnésium et pour certains de la mélatonine, soit sous forme immédiate (1 milligramme) lorsque l’on a affaire à des troubles de l’endormissement, soit sous forme retard (3 milligrammes) lorsque le sommeil est de mauvaise qualité.

    Lorsqu’un léger trouble dépressif est sous-jacent il est bien d’associer une ou deux ampoules (d’1 milligramme) de granions de lithium.

     

    Cette plante sédative et anxiolytique qui peut aider à se sevrer des somnifères (benzodiazépines) n’est malheureusement plus disponible qu’en compléments alimentaires, soit sous forme de gélules, soit sous forme de comprimés.

     

    Chère amie, cher ami, je compléterai cette liste dans une prochaine lettre. Surveillez donc bien votre boîte et n’hésitez pas à avoir recours à ces teintures mères qui peuvent vous aider dans de nombreuses situation

    Dr. Dominique Rueff

    Ces plantes qui nous font tant de bien (1re partie)

     

    2 ème partie

    Pour en savoir plus :

    https://www.santenatureinnovation.com/ces-plantes-que-jaime-et-qui-font-tant-de-bien-1re-partie/#moz


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    Voici un dossier , qui va peut-être choquer sur un lien d'images,

    donc attention aux âmes sensibles !

    Mais si vous avez des parents très âgés , cela pourra peut être vous aider ,

    à soulager bien des souffrances.

    L'ignorance est le pire des maux !

    SNI_cire-argile-huile

    Si j'avais mieux connu l'argile, j'aurai bien évité des soucis avec l'un de mes proches !

    En quelques jours, j’ai reçu plusieurs messages stupéfiants sur les effets de la cire d’argile huileuse pour guérir les plus épouvantables plaies, et même sauver des membres de l’amputation.

    Le plus spectaculaire de ces documents est toutefois un diaporama réalisé il y a déjà 10 ans pour une réunion du groupe consultatif sur l’ulcère de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), à Genève.

    Ce diaporama montre d’incroyables photographies de plaies variées d’apparence inguérissable mais presque parfaitement cicatrisées à l’aide du mélange argile, cire d’abeille et huile d’olive (parfois aussi du beurre de karité), et a été transmis par le blog de santé naturelle l’Art de Vivre Sain. (1)

    « Aucune chimie de synthèse ne serait capable de réaliser de tels « miracles ». La supériorité des molécules naturelles vivantes est à jamais insurpassable ! », selon l’auteur du blog.

    Ce pouvoir de guérison de la nature est d’autant plus étonnant que les chercheurs n’ont pas, à ce jour, pu identifier le mécanisme par lequel il opère.

    Toutefois, ne regardez ce diaporama que si vous avez vraiment le cœur bien accroché. Même si les histoires se finissent bien, certaines photos sont insoutenables :  LIEN

    http://www.powershow.com/view/14176f-ODUyM/Dbridement_and_Scarring_using_Natural_Clay_powerpoint_ppt_presentation

    (cliquez sur le rectangle peu en bas à droite du diaporama pour une meilleure visualisation).

    Guide pratique sur la cire d’argile huileuse

    Pour des informations sur comment utiliser l’argile mélangé à la cire d’abeille et à l’huile d’olive, Yves Rasir du magazine Néosanté (2) recommande le site www.wax-argile.be.

    C’est un site belge, donc bilingue français-néerlandais, et il donne de toutes les informations pratiques utiles. Attention, de nombreuses photos « avant/après » sont aussi très difficiles à regarder.

    Mais si vous ou un proche souffrez de tels problèmes, je pense que c’est une ressource utile.

    Bien à vous,

    Jean-Marc Dupuis

    Lien avec mon abonnement dont je vous fait profiter :  ICI

     

    (1) http://artdevivresain.over-blog.com

    (2) http://www.neosante.eu

     


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    Les fleurs et leurs actions

     

     

    Les fleurs de sureau noir sont sans doute la partie la plus intéressante de la plante, tant pour leurs propriétés médicinales et culinaires que pour leur parfum délicat. Elles peuvent être utilisées en application externe ou interne (tisanes ou sirop).
    Les fleurs de sureau sont riches en flavonoïdes, acides phénoliques, huiles essentielles et minéraux. Les effets du sureau sont nombreux.
    sureau

    Action sudorifique

    Les fleurs de sureau, qu’elles soient fraîches ou séchées, dégagent un parfum délicat. En tisane elles ont une action sudorifique grâce à leur propriété diaphorétique et permettent de lutter efficacement contre les rhumes, les grippes, et éliminent les toxines en cas de fièvre.
    sureau

    Action antivirale

    Avec la présence élevée de polyphénols, le sureau a de grandes propriétés antivirales pouvant aider à diminuer les symptômes liés au virus de l’influenza A de type H1N1. Il devient un choix naturel à consommer dès les premiers signes du nez qui coule ou du mal de gorge. Son action est d’autant plus efficace si le remède est pris dès les premiers stades de la maladie, à petites doses répétées plusieurs fois par jour.
    sureau

    Action mucolytique

    Le complexe aromatique des huiles essentielles que l’on retrouve dans les fleurs de Sureau présente des propriétés mucolytique qui permet de réguler la sécrétion du mucus lors de trop fortes sécrétions. La propriété astringente combinée à l’effet circulatoire et décongestionnant du sureau en fait une plante de choix pour dégager les voies respiratoires, spécialement l’O.R.L. (gorge, bouche, nez, oreilles).
    sureau

     

    Action diurétique

    Favorise la sécrétions de l’urine et soutient le travail des reins, bénéfique en cas d’œdème et de rétention d’eau. Le sureau est riche en potassium ce qui en fait un diurétique sécuritaire à long terme. Il prévient de plus calculs rénaux.
    sureau
    Cette action diurétiques permet également d’éliminer plus de toxines. On le recommandera pour les problèmes de peau avec bleuissement, humidité et enflure, dans le cas d’ulcère suppuratif ou d’eczéma formant des pustules.
    sureau

    Action émolliente

    On peut les utiliser en compresses imbibées d’infusion pour faire mûrir les abcès et les panaris.
    sureau

    Action astringeante

    La fleur de sureau est riche en tannins qui resserrent les tissus. On utilisera une compresse d’infusion de fleurs de sureau sur des petites brûlures ou sur des inflammations ou bien lorsqu’on a des démangeaisons aux yeux. L’eau de fleurs de sureau fait un bon collyre pour les yeux fatigués et les conjonctivites. L’onguent à base de fleurs de sureau est un bon remède contre les verrues.
    sureau

    Action antihistaminique

    La quercétine présente dans le sureau est un composant antihistaminique, ce qui diminue l’intensité des réactions allergiques.
    sureau

    Action anti-inflammatoire

    On lui reconnaît également grâce à la rutine qu’il contient des propriétés anti-inflammatoires.
    Une infusion de fleurs de sureau dans un bain ou en onguent soulagera des hémorroïdes.

     

    Les baies de sureau noir

     

    Action cardiovasculaire

    Les baies de sureau sont très riches en vitamines A, B6, C et en fer, flavonoïdes, en tanins, en caroténoïdes et en acides aminés. Ils contiennent une quantité importante de polyphénols. Ce sont de puissants antioxydants qui freinent la destruction des membranes cellulaires en contrariant l’action des radicaux libres.

    Les radicaux libres sont des molécules d’oxygène instables et incomplètes qui peuvent se retrouver dans l’organisme et qui tentent de s’accoupler à des éléments de nos propres cellules afin de se compléter. Dans l’opération, ils détruisent alors des cellules saines. Ils jouent un rôle important, celui de gendarmes face aux radicaux libres qui sont impliqués dans l’apparition des maladies cardiovasculaires et neuro-dégénérative, du vieillissement et de certains cancers en plus de stimuler le système immunitaire.
    sureau
    Des études récentes ont montré que les baies de sureau comptent parmi les petits fruits les plus riches en antioxydants : 100 g de baies de sureau européen fournissent 1700 mg d’anthocyanines, une classe d’antioxydants, alors que la même quantité de myrtilles, de mûres ou encore de cassis ne fournit pas plus de 700 mg. Seul le Goji fait mieux avec 2200 mg pour 100 g.

    L’écorce

    Nous parlons ici de la seconde écorce, celle qui se trouve en dessous de l’écorce visible.

    Elle est très riche en nitrate de potasse, en tanin et en acide valérianique. Des substances qui lui confèrent des propriétés diurétiques et laxatives.
    sureau
    En décoction, cette partie de l’arbre est conseillée, entre autres, contre la rétention d’urine, les rhumatismes, la goutte et les coliques néphrétiques.

    Les feuilles

    Les feuilles fraîches sont très riches en acide cyanhydrique. À utiliser avec parcimonie car à forte dose, cela peut les rendre toxiques.
    sureau
    En cataplasme, elles apaisent les contusions et soulagent les maux de dents. Elles sont utilisées également en cas de brûlures. Une autre information utile, il faut savoir qu’à peine récoltées sur l’arbre, les feuilles sont efficaces pour stopper les petites hémorragies nasales.
    sureau
    Avec toutes ces propriétés ce n’est pas pour rien que l’on appelle le Sureau « la pharmacie de campagne ».

    Applications et posologie
    sureau

    Tisane

    - Versez une grande tasse d’eau bouillante sur 2 cuillères à café de fleurs séchées.
    - Couvrir, et laissez infuser 10 minutes.
    - Boire aussi chaud que possible.
    - Prenez 2 à 3 tasses de cette tisane en cas de rhume, de refroidissement, de toux,
    de bronchite, de grippe, ou pour faire baisser la fièvre.
    - Cette infusion peut également aider à lutter contre le rhume des foins.
    - En boire 2 à 3 tasses par jour avant et pendant la saison des pollens.
    sureau
    Vous pouvez également utiliser cette tisane pour :
    L’infusion de sureau augmente légèrement la transpiration, donc l’élimination des toxines. Cette qualité en fait donc aussi une excellente alliée pour soulager l’arthrite et la goutte.
    Pour la goutte, en plus de boire une infusion de fleurs et de feuilles de sureau, essayez la compresse comme détaillée ainsi : mettez une poignée de gros sel, 2 poignées de fleurs de sureau et 2 de fleurs de camomille dans un demi-litre de vinaigre de vin. Faire bouillir le tout 15 minutes. Trempez ensuite des compresses que vous appliquerez, bien imbibées, sur la partie douloureuse.
    sureau
    Très dépurative, l’infusion de fleurs de sureau vous aidera à nettoyer le foie. Dans ce cas, buvez-en 3 tasses par jour, dont une le matin, à jeun.
    sureau
    Pour les hémorroïdes, trempez des compresses dans une infusion de fleurs de sureau, et appliquez-les localement. Répétez chaque jour, jusqu’ à la guérison.
    sureau

    AS065_infusion-sambucus.jpg

    Ou encore !

    Préparez une tisane aux fleurs, aux feuilles ou à l’écorce de sureau, ou mélangez-les entre elles.
    Cette boisson, à l’action anti-inflammatoire, stimule également l’élimination des déchets métaboliques : 3 tasses par jour vous aideront à soulager les rhumatismes et les crises de gouttes.
    sureau
    Toujours avec cette tisane mélangée :
    Trempez-y des compresses, essorez-les très légèrement et appliquez-les sur les articulations douloureuses.
    sureau
    Si vous souffrez de maux de gorge ou d’inflammation des gencives, utilisez-la, tiède, en bains de bouche : astringente, elle renforcera vos muqueuses.
    sureau

    La décoction (feuilles et écorce)

    Faites sécher les jeunes feuilles du sureau, ainsi qu’un peu d’écorce des rameaux.
    Prélevez l’équivalent de 2 bonnes cuillères de ce mélange, recouvrir d’eau froide et porter à ébullition, puis filtrer.
    Boire jusqu’à 3 tasses par jour de ce breuvage pour stimuler l’activité des reins, particulièrement si vous souffrez de rétention d’urine.
    sureau
    Cette même décoction a des effets anti-inflammatoire et cicatrisant qui la rendent très efficace en cas d’éruptions et autres problèmes cutanés :
    Brûlures, furoncle, écorchures… Il suffit de tremper une compresse dans la décoction, et d’appliquer sur la blessure. Renouvelez jusqu’à guérison !
    sureau

    Décoction (baies)

    - Faites bouillir 1 c. à thé comble de baies séchées par tasse pendant 10 minutes,
    - Boire 1 à 3 tasses par jour.
    En cas d’infection aiguë, répartir le dosage et boire jusqu’ à 8 demi-tasses tout au long de la journée.

    Le sureau en cuisine

    sureau
    Le sureau est aussi appelé « la vanille du pauvre » tant son arôme est délicat et persistant.
    sureau
    Avec les fleurs de sureau, nous pouvons réaliser de la gelée, du sirop et du vin de Sureau, du vinaigre de Sureau… Quant aux petites baies noires elles servent également à réaliser de succulentes gelées.

    Quelques recettes gourmandes

    Vin de fleurs de Sureau
    Ingrédients (pour 1 l de vin)
    -
    sureau
    une quinzaine d’ombelles de sureau sureau
    - 1 l de vin blanc sec (pas de la piquette)
    - 25 cl d’eau-de-vie de fruits
    - 200 g de sucre
    Préparation
    - Nettoyez les fleurs de Sureau en les secouant pour faire partir les petits insectes qui pourraient s’y trouver.
    - Détachez chaque fleur de la tige ou enlever chaque fleur avec vos doigts.
    - Mettez les fleurs avec le vin dans un bocal et laissez-les macérer pendant 3 jours dans un endroit frais en les mélangeant régulièrement.
    - Filtrez et essorez les fleurs avec les mains pour en extraire le jus.
    - Ajoutez le sucre et l’eau-de-vie.
    - Bien mélanger et puis mettez en bouteille.
    - Conservez ce vin de sureau dans un endroit frais dans une cave et à l’abri de la lumière au moins 6 mois avant de le déguster bien frais.
    Sirop de fleurs de Sureau
    Ingrédients (pour 1 l de vin)
    -
    sureau
    1 l d’eau bouillante sureau
    - 20 ombelles (fleurs de sureau, de taille moyenne)
    - 1 citron
    - 750 g de sucre en poudre
    Préparation
    - Nettoyez les fleurs de Sureau en les secouant pour faire partir les petits insectes qui pourraient s’y trouver.
    - Détachez chaque fleur de la tige et mettez-les dans un grand saladier.
    - Faites bouillir l’eau et versez-la sur les fleurs.
    - Ajoutez le jus de citron et laissez macérer à température ambiante en remuant de temps en temps pendant trois jours.
    - Filtrez, ajoutez le sucre au mélange et portez à ébullition et maintenir à petits bouillons 2 à 5 minutes.
    - Laissez refroidir.
    - Portez de nouveau à ébullition et versez dans des bouteilles à l’aide d’un entonnoir.
    Ce sirop de sureau pourra servir pour réaliser un granité par exemple, sucrer des fraises, aromatiser un verre de champagne, etc.
    Gelée de fleurs de Sureau
    Une gelée à la saveur parfumée et délicate qui rappelle étrangement le litchi, ce petit fruit exotique si parfumé.
    Prendre des fleurs fraîchement cueillies et à maturité.
    Ingrédients
    -
    sureau
    150 g de fleurs de Sureau sureau
    - 1,5 l d’eau
    - 1 kg de sucre
    - 1 jus de citron
    - 5 g d’agar-agar
    Préparation
    - Égrainez les fleurs de Sureau dans un saladier en enlevant les tiges.
    - Recouvrez d’eau bouillante et couvrez le saladier avec du film alimentaire.
    - Réservez pendant 3 jours.
    - Filtrez ensuite au travers d’une passoire fine, ajoutez le jus de citron.
    - Versez le tout dans un faitout.
    - Ajoutez le sucre et l’agar-agar et porter à ébullition pendant 5 à 7 minutes.
    - Écumez et versez dans des pots stérilisés.
    - Fermez les pots et retournez-les.

    sources : 

    Jackie Thouny Site web : La cuisine de Jackie


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