JEEn mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé a qualifié la propagation de la maladie à coronavirus (COVID-19) de pandémie. De nombreux écouvillons nasaux ont été utilisés pour diagnostiquer la COVID-19 afin de détecter la présence du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) dans les voies respiratoires supérieures. Nous présentons un cas de fuite de liquide céphalorachidien (LCR) après une lésion de la base du crâne à la suite d’un test d’écouvillonnage nasal pour la COVID-19 chez un patient dont la base du crâne était auparavant intacte.
Rapport d’un cas
Un homme par ailleurs en bonne santé dans ses 40 ans a présenté à pour la rhinorrhée d’eau claire du côté droit en décembre 2020. La rhinorrhée est née après un test d’écouvillonnage nasal et a été considérée à tort comme une rhinite allergique chez le patient.
Le test a été effectué par une unité mobile au domicile du patient en mars 2020. Le test a été indiqué en raison d’un contact antérieur avec une femme qui avait un résultat positif au test COVID-19 5 jours plus tôt.
Le patient ne présentait aucun symptôme d’infection à la COVID-19 et l’ARN du SARS-CoV-2 n’a pas été détecté par un test de réaction en chaîne par polymérase (PCR).
Le patient n’avait aucun autre symptôme que l’écoulement nasal unilatéral persistant de mars à décembre 2020. Au cours de cette période, il n’a signalé aucun signe de méningite. Le premier examen chez un spécialiste ORL a été effectué en décembre 2020, 9 mois après l’apparition du premier symptôme.
Une sécrétion nasale claire médiale au cornet moyen du côté droit était perceptible lors de l’endoscopie nasale. Lors de la tomodensitométrie (TMO), il y avait un défaut dans la lamina cribrosa sur le côté droit (Figure).
Une tomodensitométrie cérébrale précédente de 2011 n’a montré aucun défaut de la base du crâne ou autre pathologie.
Nous avons recueilli 3 mL d’écoulement nasal, et l’analyse a montré un niveau élevé de la protéine bêta-trace dans la sécrétion nasale (23,7 mg / L; plage normale, <6 mg / L). L’olfaction du patient était normale, avec un score de test de marqueurs odorisés de 11 points sur 12. 1
En clair, il vaut mieux accepter le teste salivaire que celui dans le nez !
article traduit de l'anglais , lien :